La religion est l'ensemble des croyances, sentiments, dogmes et pratiques qui définissent les rapports de l'être humain avec le sacré ou la divinité. Une religion particulière est définie par les éléments spécifiques à une communauté de croyants : dogmes, livres sacrés, rites, cultes, sacrements, prescriptions en matière de morale, interdits, organisation, etc. La plupart des religions se sont développées à partir d'une révélation s'appuyant sur l'histoire exemplaire d'un peuple, d'un prophète ou d'un sage qui a enseigné un idéal de vie.
La religion peut être définie par ses trois grandes caractéristiques : Les croyances et les pratiques religieuses Le sentiment religieux ou la foi L'union dans une même communauté de ceux qui partagent une même foi : l'Eglise. C'est ce qui différencie une religion de la magie. L'étude des religions, disparues ou existantes, montre le caractère universel de ce phénomène et une très grande variété dans les doctrines et les pratiques rituelles. On distingue généralement les religions dites primitives ou animistes, les religions orientales (hindouisme, bouddhisme, shintoïsme, confucianisme, taoïsme…) et les religions monothéistes issues de la Bible (judaïsme, christianisme, islam), le christianisme ayant lui-même donné naissance à plusieurs religions ou Eglises chrétiennes (catholique, orthodoxes, protestantes, évangélique…)
Dangerosité des religions
Au plan individuel, les croyants ne peuvent percevoir les aspects négatifs de la religion. C'est le syndrome du homard qui est cuit vivant. On le place dans l'eau froide et on élève progressivement la température jusqu'à ébullition. Le homard est engourdi puis cuit sans s'en rendre compte. On peut appeler cela aussi le conditionnement. Il n'y a que ceux qui se sont "déconvertis", après l'avoir vécu de l'intérieur, qui peuvent ressentir, a posteriori, le caractère néfaste des religions pour l'individu : l'étouffement, l'aliénation, la soumission, la résignation, la léthargie intellectuelle….
Au niveau collectif, il n'y a qu'à regarder autour soi et dans les livres d'histoire : guerres de religions, inquisition, fanatisme, intolérance, misogynie, frein au progrès, confiscation du pouvoir politique…
Le monothéisme, par sa conception même d'un Dieu unique, porte en lui le germe de l'intolérance. "Le bon (c'est-à-dire le vrai) Dieu, c'est le mien". Tout est dit. Comme dans l'économie de marché, la pire des choses, c'est le monopole d'une religion, à un endroit donné.
A cela, peuvent se rajouter d'autres caractéristiques, propres à chaque religion, qui ne font qu'en accroître le caractère dangereux :
Un peuple élu sur un territoire réservé (Judaïsme)
Universalité (christianisme) qui conduit à évangéliser ceux qui n'ont rien demandé
Les Etats religieux (islam)
En France, après deux siècles de lutte pied à pied contre l'esprit des Lumières et contre la laïcité, la religion catholique semble s'être assagie. Elle reconnaît ses erreurs passées, mais du bout des lèvres. Mais a-t-elle perdu pour autant son caractère venimeux ? Sous prétexte d'ouverture, de retour aux traditions et aux valeurs qui ont fait notre histoire, elle tente de retrouver son influence perdue dans la société. Les hommes libres doivent rester extrêmement vigilants pour que "l'infâme" comme disait Voltaire, ne se réveille pas.
On peut voir quelques aspects de la dangerosité des religions sur les pages "Au nom de Dieu", Communautarisme, S.O.S. Prêtres abusés et Citations sur l'anticléricalisme.